Faustine De Bussy
Messages : 11
Citation : Chaque soir je mourrais et chaque soir je renaissais... Ressuscité.
| Sujet: ☂ Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Ven 2 Juil - 20:17 | |
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DE BUSSY, FAUSTINE22 ans ● Kristen Stewart ● Pessimiste Rongé par la certitude d'être arrivée sur terre avec les disgrâces de Dieu lui a permis de devenir la personne la plus caractérielle de se monde. Petit à petit, elle s'est forgée une mentalité de fer, et est devenue la femme qu'elle est désormais aujourd'hui. Une femme avec une once d'égoïsme, et de violence.
UNE PEINTURE DE MOI Peinture sans cœur, sans visage, dénuée de toute expression, de toute couleur. Le noir et le blanc n'y figure même pas, seul le vide ambiant de ce monde montre la puissance de cette œuvre. Et puis, un beau jour, tout à changer, la puissance s'est envolée au profit de l'amour qui s'est installé. |
SUGARFALL & BAZZART
Dans la stupeur générale, le brouhaha de la pièce, l'attroupement des êtres autour du berceau qui régnait en maître ce matin là du six juillet, la chaleur étouffante d'été, le croassement des grenouilles de la marre d'à côté, donne à la scène l'exaltation, l'envie et la ferveur que tout ce beau monde attendaient patiemment. Sa mère lui infligea la vie comme Dieu lui infligea la mort de sa mère. À partir de ce jour, elle vécu seule avec son père, peiné encore aujourd'hui de la disparition précaire de sa femme. Et ce ne fut que la naissance.
Le claquement de la portière venait de lui créer une petite brise chaude. Ses cheveux lui colle à la peau, l'air l'étouffe presque. Le bus reflète les rayons, l'éblouie. Elle pose alors ses lunettes sur le nez, lui donnant alors l'air rebelle. Elle avance, doucement vers son père, cette homme qui l'a toujours protégé, qui lui assure encore la sécurité, elle qui ne rêve désormais que la liberté. Elle saisit alors cette chance. Les adolescents en chaleur près du bus la regarde, l'inspecte, elle pose son doigt sur ses lèvres, le fait glisser tendrement, ainsi, elle séduit toute la foule. Le moment de repartir s'annonce. Elle tourna la tête, observe son père une demi seconde et suit ces hommes. Elle ne connait pas la destination, ne sait rien d'eux, et n'a qu'un petit sous en poche, mais peu lui importe.
L'histoire ainsi se déroule. Le père revient la chercher, manque de tuer l'élève qu'elle fréquente, elle le défend, se cogne la tête, direction l'hôpital. La vérité s'abat finalement sur le monde. Elle n'avait que seize ans. Comme si le monde pouvait lui reprocher de grandir. L'histoire se déroule comme elle l'avait écrit, mais la morale manque de s'écraser dans les méandres de leurs stupidités. Deux, trois années plus tard, ils eurent tout deux une petite fille. Elle ne savait pas en faire. Elle n'avait jamais eu l'éducation approprié, et la régence mère fille fut donnée par son père, qui se débrouilla un peu comme il le pouvait. Elle l'éleva avec lui comme une petit poupée, malheureusement, toute les poupées se cassent, et sa malédiction se répète. Ses yeux attendrissant se repose paisiblement sur le corps trempée de sa mère qui la tient, essayant de la ramener à la vie par tout les moyens. Elle meurt. Elle n'avait même pas trois ans. Tout se bouscule dans sa tête. L'histoire amère de sa vie, la rencontre acidulé avec Cromwell.
S'excuser c'était comme avouer une faute qu'elle avait commise. Or, lorsque la lumière du jour se pose sur Faustine, c'est la détresse et le dégoût de cette vie qui apparaît. Pas un semblant de violence sur l'être qui était présent. Elle recherche en vain l'homme qui l'avait fait vibré à un moment de sa vie. Espérant qu'il ne soit trop tard. Elle le sait, il ne lui pardonnera pas, mais l'inconscience de son jeune âge, les charmes de sa beauté gagnera sûrement. Elle ne le croit pas, à cet amour éperdu qu'ils se promettent, elle croit à plus fort. L'obsession et la passion. Et même si l'animosité est plus forte, elle le sait, au fond, elle l'aura toujours pour elle.
Et puis, elle l'a retrouvé un jour, assis sur un rocher, contemplant au loin l'envergure de ce monde. Le paysage doré, la chaleur ardente, un tronc d'arbre calciné. Elle s'approche, balançant les hanches furtivement. Elle l'aime, elle le sait. Derrière lui, son corps chaud vacille, elle s'appuie sur un pied, puis l'autre, alternant malencontreusement les pieds. Elle n'aime pas être nerveuse, mais elle l'est. Elle appréhende encore sa réaction qui ne sera plus très loin. - Tu es parti. Il fait un bond, l'observe comme au premier jour. Il recule, manque de tomber en trébuchant sur un rocher sortant de la terre. Il jure à tout les dieux de ne pas faire un cauchemar. Elle le savait depuis le début. Cette histoire rentre dans la tragédie car on sait très bien qu'elle crèvera tôt ou tard.
Dernière édition par Faustine De Bussy le Dim 4 Juil - 2:25, édité 11 fois |
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Rose De la Cour
Messages : 40
Citation : L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combat. - Sun Tzu
| Sujet: Re: ☂ Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Ven 2 Juil - 20:18 | |
| Bienvenue K. =D Bonne chance pour ta fiche ma africa powa =D. |
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Cromwell DandelionTYRANNICAL Admin' FEELFELTFELT
Messages : 473
Citation : « Ce n'est pas la chair qui est réel, c'est l'âme. La chair est cendre, l'âme est flamme. »
| Sujet: Re: ☂ Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Ven 2 Juil - 20:21 | |
| Gosh ! Mon scénar ! Je t'aime |
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Faustine De Bussy
Messages : 11
Citation : Chaque soir je mourrais et chaque soir je renaissais... Ressuscité.
| Sujet: Re: ☂ Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. Ven 2 Juil - 20:26 | |
| Nouveau surnom ' Africa Powaa ' ? Merci.
Moi aussi je t'aime, rien que pour cette histoire émouvante que j'aime tant |
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| Sujet: Re: ☂ Mets moi un flingue sur la tempe et décore les murs avec ma cervelle. | |
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