Ophelia Clayton
Messages : 26
Citation : On garde sans remords ce qu'on acquiert sans crimes.
 |  Sujet: ☆ Ophélia Clayton ☆ Veuve noire. (comtesse) Ven 2 Juil - 21:14 | |
|  Comtesse
Clayton Ophélia
 « À FORCE DE SAGESSE ON PEUT ÊTRE BLÂMABLE » ♠ Mon péché mignon : Les secrets d'alcôve. Je ne peux pas m'en empêcher, il faut toujours que je sache ce que l'on me cache. D'autant plus si c'est un secret gênant... ♠ Mes faits d'arme ou de cœur : Oh... Je ne saurais les dire sans en rougir. Mais il y a bien d'autres choses dont je peux me vanter comme, par exemple, le fait d'être l'entremetteuse favorite des dames et demoiselles. Grâce à moi, bon nombre de celles-ci ont su trouver chaussure à leur pied. ♠ Mon défaut le mieux caché : La séduction, sans aucun doute. Une veuve ne peut pas se permettre d'avoir des amants si elle veut être respectable. Elle ne peut pas non plus se permettre un second mariage si elle veut garder sa liberté. Alors la séduction... La séduction devient un jeu. Et la manipulation aussi... ♠ Savez-vous compter ? Oui ? Eh bien... Que reste t-il à un chien si on lui enlève son os ? : Son sang-froid ! | - Citation :
- → Coquette, rusée, douce, intrigante, orgueilleuse, indépendante, calme, menteuse.
→ J'arriverai dès ce soir par l'entrée est du château. Ne m'attendez pas, je vous prie, pour vous mettre à l'aise. |
« LE BILLET » Ophélia Clayton n'était pas de ses intrigantes naïves et débutantes qui se faisaient rattraper par les détails. Bien au contraire, elle était de celles qui s'occupaient des détails avec une familiarité sournoise et égrillarde. Chaque élément était pensé à l'avance, chaque mot trempé depuis longtemps dans l'essence de ses pensées. D'ailleurs, c'était exactement ce qu'elle était en train de faire : penser. Le mot, léger comme le chant d'un oiseau, vrombissait dans sa tête à la manière d'une multitude de gouttelettes d'eau qui viendraient s'écraser contre les parois de son crâne. Elle avait donné rendez-vous à son amant dans l'aile est du château de Versailles, lieu étincelant où elle revenait pour la première fois depuis longtemps. Il lui fallait à tout prix mettre un terme à cette relation qui l'ennuyait beaucoup et l'a mettait en danger. Ses pensées, donc, étaient toutes dédiées à la future manipulation dont son amant ferait l'objet. Elle aurait volontiers reconnu la cruauté de son geste si ce n'était pas là une façon de se protéger. En effet, sa réputation de veuve convenable et sage demeurait son meilleur masque pour la société versaillaise et parisienne. Personne ne devait rien y changer et c'est à ce titre, ainsi que grâce à sa détermination, que la jeune femme se hâta de descendre de voiture et de rejoindre les escaliers. Elle avait pris le danger de lui envoyer un billet dans lequel elle lui donnait rendez-vous, le priait de l'attendre et de se mettre à l'aise. Ophélia comptait bien s'en servir contre lui... Avant d'atteindre sa chambre, elle fit connaître sa présence en émettant quelques bruits secs avec ses talons. C'était juste assez pour éveiller la curiosité de certains et faire lever les plus curieux. Elle expira brièvement puis ouvrit doucement sa porte. « Madame ! »« Ah ! »Faussement surprise, la comtesse poussa un cri effroyable qui rassembla en quelques secondes ses voisins et les domestiques. « Seigneur je vous en prie ! On veut abuser de moi ! »Et sa propre domestique de subtiliser le billet. |
|
|
Accueil 